Le coin de l'immobilier

Le coin de l'immobilier

Les tendances du marché en 2011

L’arrivée des «snowbirds» m’amène à répondre à des questions qui reviennent d’année en année:

«Pis, Jacques, Comment est le marché? Est-ce que c’est encore le temps d’acheter? On pense vendre notre condo: est-ce qu’on devrait attendre que les prix remontent?»

2009 : année de la reprise? NON, année DES reprises!

La santé du marché immobilier continue de se détériorer aux USA et la Floride n’y échappe pas et surtout pas Palm Beach County qui est l’un des comtés de l’état avec le plus de d’avis de reprises bancaires.

L’année 2009 sera définitivement un marché immobilier d’acheteurs avec beaucoup de reprises bancaires disponibles et des "deals" incroyables avec des prix affichés souvent comparables aux prix du début des années 2000.

Comment comprendre tout ce jargon de "foreclosures, de short sales et de bank owned properties"?

Est-ce que ça reprend?

Est-ce que ça reprend? C’est certainement la question à laquelle je dois répondre le plus souvent. La réponse: ça dépend de la définition de reprendre. En effet, l’activité reprend, c’est-à-dire que le nombre de transactions est à la hausse comparé à l’année dernière. Dans Palm Beach County, en janvier 2011, le nombre de transactions a augmenté de 36% si on compare à janvier 2010. Alors, oui, on pourrrait penser que la reprise est amorcée si on s’en tenait exclusivement à cette donnée. Mais, quand on regarde de plus près, on constate que les prix payés sont 7% plus bas qu’en janvier 2010. En fait, pour la première fois depuis 2002, le prix médian d’une maison a chuté sous les $200,000 passant ainsi à $192,800.

Évaluer une propriété avec les facteurs de conformité

Dans l'article précédent, nous avons avancé que la valeur marchande d'une propriété est établie en fonction des comparables dans le même secteur. De plus, elle est influencée par des facteurs de conformité. Pour exposer ce que sont les faceurs de conformité, il faut connaître le marché, il faut savoir ce que les acheteurs recherchent en général et en particulier dans le secteur où est située la propriété que l'on tente d'évaluer.

La "crise" immobilière

Je pourrais écrire cette chronique en reproduisant certains textes publiés dans les journaux du Québec et faisant état de la crise du marché immobilier en Floride. Ce faisant, je raconterais les histoires de ceux qui ont soi-disant perdu des fortunes en vendant leur propriété. La meilleure est probablement celle racontée dans Le Journal de Montréal et relatant l’expérience d’un certain M. Cloutier qui aurait perdu $65,000 lors de la vente de son condo à Hallandale. On raconte que M. Cloutier aurait obtenu $135,000 en vendant mais s’il avait vendu en mai 2005 plutôt qu’en mai 2007. il aurait obtenu $200,000. Je ne sais pas si on peut appeler ça une perte quand on découvre qu’il a acheté son condo en 1990 pour $36,000... Les personnes les plus touchées par la "crise!" immobilière sont ceux qui ont acheté entre 2004 et 2005 et qui ont payé le "gros" prix en transigeant au moment où les prix étaient à leur plus haut niveau et que ces mêmes personnes doivent vendre maintenant.