Le coin de l'immobilier

Le coin de l'immobilier

La "crise" immobilière

Je pourrais écrire cette chronique en reproduisant certains textes publiés dans les journaux du Québec et faisant état de la crise du marché immobilier en Floride. Ce faisant, je raconterais les histoires de ceux qui ont soi-disant perdu des fortunes en vendant leur propriété. La meilleure est probablement celle racontée dans Le Journal de Montréal et relatant l’expérience d’un certain M. Cloutier qui aurait perdu $65,000 lors de la vente de son condo à Hallandale. On raconte que M. Cloutier aurait obtenu $135,000 en vendant mais s’il avait vendu en mai 2005 plutôt qu’en mai 2007. il aurait obtenu $200,000. Je ne sais pas si on peut appeler ça une perte quand on découvre qu’il a acheté son condo en 1990 pour $36,000... Les personnes les plus touchées par la "crise!" immobilière sont ceux qui ont acheté entre 2004 et 2005 et qui ont payé le "gros" prix en transigeant au moment où les prix étaient à leur plus haut niveau et que ces mêmes personnes doivent vendre maintenant.

Ce n’est pas le moment de vendre car les transactions actuelles, pour la plupart, se réalisent sur des propriétés vacantes. Ce sont des vendeurs qui sont obligés de vendre car leur propriété est vacante parce qu’ils sont ou transférés, ou malades et ne reviendront pas en Floride, ou spéculateurs et ne voulant pas louer et préférant absorber une perte

Par ailleurs, si vous êtes acheteur dans un tel contexte, il y a plusieurs bonnes possibilités d’achat dans le marché actuel. Et, c’est une bonne stratégie de cibler les propriétés vacantes car on sait au départ que les vendeurs d’une telle propriété "affaiblissent" leur pouvoir de négociation . Ils se mettent dans une position où ils envoient à l’acheteur un message de "détresse" disant, voilà, je mets ma propriété en vente et je dois la vendre absolument. Quelqu’un peut-il m’aider? Quand on sait que dans le marché actuel, il y a très peu d’acheteurs et que par ailleurs, il y a beaucoup de propriétés vacantes, ça explique pourquoi les prix de vente actuels sont bas et qu’ils influencent à la baisse les prix demandés.

Pour un acheteur canadien ou français, en raison de la force du dollar et de l’euro, le ‘’timing’’ pour acheter n’aura jamais été meilleur. Profiter d’un marché immobilier à la baisse et de la force de la monnaie, c’est le contexte parfait pour un investissement avec un fort taux de rendement à MOYEN et LONG TERME. Ce n’est pas le temps de spéculer à court terme mais plutôt de planifier pour une bonne ‘’plus value’’ lors da la reprise du marché…et si le dollar américain reprend de la force par rapport au dollar canadien et à l’euro, ça fera un profit encore plus élevé pour un canadien ou un européen.

Dans un autre ordre d’idées, certains d’entre vous se souviennent sans doute des "millionnaires" en devenir à Briny Breezes, petite communauté située en bordure de mer entre Boca Raton et Boynton Beach. Espérons que les résidents n’ont pas dépensé leur argent trop vite, car la transaction annoncée ne se réalisera pas. En effet, le "deal" est tombé à l’eau au mois d’août dernier. Deux versions existent pour expliquer ce revirement de situation: une version qui donne comme raison des problèmes rencontrés au niveau du zonage et une autre qui rapporte de sérieux arguments entre l’acheteur et le conseil d’administration de Briny Breezes. Une histoire à suivre…

À propos de l'auteur

Jacques Drouin

Jacques Drouin

Jacques Drouin est agent immobilier depuis 1998 en Floride et représente une clientèle principalement francophone. Jacques travaille sur la région de Palm Beach County et est spécialisé dans les résidences secondaires, à savoir, condominiums en bord de mer, résidences en communautés sécuritaires et en country clubs.

 

  • Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.