Les tendances du marché en 2011
L’arrivée des «snowbirds» m’amène à répondre à des questions qui reviennent d’année en année:
«Pis, Jacques, Comment est le marché? Est-ce que c’est encore le temps d’acheter? On pense vendre notre condo: est-ce qu’on devrait attendre que les prix remontent?»
Bref, lorsqu’on est propriétaire, que ce soit en Floride ou ailleurs, on est toujours intéressé à connaître les tendances du marché et pour ce faire, rien de mieux que de regarder les statistiques.
D’abord, je croyais qu’on verrait la baisse des prix s’arrêter en début 2011 et d’en arriver à une certaine stabilité qui devrait durer quelques années. Ce n’est pas ce que révèlent les statistiques. En effet, que ce soit dans le marché des condos ou des maisons seules, en fin septembre, les chiffres du MLS ou Multiple Listing Service (les propriétés inscrites en vente avec une maison de courtage) indiquaient une baisse d’environ 15% à la fois dans les prix et dans le nombre de transactions (malgré deux excellents mois d’été quant au nombre de transactions)
En plus de détails, voici un le tableau (en anglais, mais facile à lire) qui le démontre :
Single Family Residence
Time Period Number of Sales Median Sale Price
Aug 2011 1,329 $166,000
Aug 2010 1,094 $197,250
Jul 2011 1,343 $168,000
Jul 2010 1,175 $198,000
2011 YTD 10,496 $168,750
2010 13,328 $197,500
Condominium
Time Period Number of Sales Median Sale Price
Aug 2011 572 $75,000
Aug 2010 511 $83,000
Jul 2011 707 $71,761
Jul 2010 631 $95,000
2011 YTD 6,029 $74,000
2010 6,956 $90,000
Parmi les propriétés vendues en 2010 et 2011, maisons seules et condos confondus, environ 30% des ventes étaient des reprises bancaires et des «shorts sales». Ce sont les prix de vente de ces propriétés qu’on appelle «ventes de détresse» qui continuent de faire pression à la baisse sur les prix en général. Dans un marché normal, les évaluateurs agréés ne tiennent pas compte de ces «ventes de détresse» dans l’analyse des comparables en vue d’établir un prix attendu pour une propriété donnée. Aujourd’hui, le nombre de ces propriétés vendues en «short sale» et en reprises bancaires est trop élevé et ils doivent les inclure dans les comparables ce qui fait qu’un vendeur motivé doit demander un prix qui est comparable aux prix des propriétés vendues en «vente de débarras». Parmi les propriétés inscrites en vente actuellement, 18% sont des «short sales» et des reprises bancaires. Donc, si l’économie américaine se stabilise, la diminution du nombre de «ventes de détresse» au cours de la prochaine année devrait nous amener à la fin de la baisse de prix des propriétés en général, suivi d’une stabilité dans les prix pour quelques années.
À propos de l'auteur
Jacques Drouin
Jacques Drouin est agent immobilier depuis 1998 en Floride et représente une clientèle principalement francophone. Jacques travaille sur la région de Palm Beach County et est spécialisé dans les résidences secondaires, à savoir, condominiums en bord de mer, résidences en communautés sécuritaires et en country clubs.